___ ___ | S |___ ___| D | |___| P |___ ___| ᴎ |___| | K |___| T |___ ___| I |___| C | |___| M |___| * |___ _ ___| A |___| $ |___| |___| F |___| N | / \ | O |___| £ |___| |___| R |___| / \ |___| U |___| |___| L | / Y \ | E |___| |___|| ||___| \_____/ ___________________________________________________________ |TAB | S| P| T| *| N| | O| A| I| ᴎ| D| |Enter| |_____|___|___|___|___|___|___|___|___|___|___|___|___| | |MAJ | K | M | F | R | L | Y | E | U | £ | $ | C | | ⏎ | |______|___|___|___|___|___|___|___|___|___|___|___|___|____| | ⇧ | | | | | L| Y|Y |E | | | |⇧ | |____|___|___|___|___|___|___|___|___|___|___|___|__________|
Sous Windows, téléchargez le contenu de ce dépôt et lancez plover.exe, après avoir dézippé l’archive.
Il est très probable que vous receviez un message d’alerte au démarrage que vous pouvez ignorer.
Appuyez sur Configure
, puis sur l’onglet Dictionary
et, après
avoir supprimé le dictionnaire anglais par défaut, ajoutez les
dictionnaires français en respectant l’ordre numérique.
L’ordre des fichiers a sa raison : Plover renvoie la dernière traduction du sténogramme après avoir passé tous ces fichiers dans l’ordre.
Utilisez le fichier 07_French_User.json
pour ajouter vos entrées
personnelles. Celles-ci annuleront toutes les autres
entrées sur les autres dictionnaires.
Le dictionnaire est au format JSON. Ce format désigne un fichier texte
dont le tout premier caractère est une accolade ouvrante {
.
Chaque ligne de ce fichier contient une “instruction” de la forme suivante :
"STE/NO/K*RAnC": "sténogramme",
La dernière entrée du dictionnaire ne doit pas s’achever avec une virgule comme les précédentes mais avec une accolade fermante. Comme ceci :
"T*El/NYE/MO":"dernier mot"}
Les caractères £
(L orné) et ᴎ
(N inversé) sont remplacés dans les
fichiers JSON respectivement par les caractères l
(L minuscule) et
n
(N minscule) en raison de l’exotisme des premiers. L’introduction
de l’encodage UTF8 étant récent dans Plover, il vallait mieux opter
pour des caractères plus communs.
La base de données lexicales libre Lexique est le fondement de la construction d’un dictionnaire sténotypique au format JSON requis par le projet Plover.
Le fichier original contenant cette base de données est
Atelier/Lexique380/Lexique380.txt
.
Le fichier Atelier/Plover-files/france_french_words.txt
sert à la
vérification orthographique et provient également des travaux des équipes
Lexique.
Le fichier Atelier/Hunspell-aff/fr.aff
fait partie de la
distribution Hunspell, un analyseur orthographique et morphologique
prenant en charge la langue française. Il sert de base d’inspiration à
la définition des règles d’affixation que dois contenir le fichier
orthography.py
.
La construction des dictionnaires JSON se fait grâce au script awk
Atelier/dic-generator.awk
.
La sténotypie est une méthode d’écriture rapide de la parole se basant sur la phonétique.
Elle tire son héritage de la sténographie en lui apportant une importante amélioration : tracés à la main, les caractères sténographiques sont propres au sténographe qui les a dessinés et peuvent difficilement être interprétés par un autre lecteur.
L’unité de base en sténographie est la syllabe, elle même composée en trois parties : l’attaque, le noyau et la coda.
syllabe _/\_ / \ / \ / _/\_ / / \ / / \ / / \ attaque noyau coda (consonne) (voyelle) (consonne) Exemple : l a k
Source : http://www.pomme.ualberta.ca/ling/phono.htm
La sténotype - ainsi est appelée la machine de sténotypie - produit des signes sténographiques “types” reconnaissables par n’importe quel lecteur instruit des règles de base.
Le clavier de la sténotype Grandjean en usage en France a été conçu par l’ingénieur Marc Grandjean. La première sténotype Grandjean a été commercialisée en 1923.
______ ______ | |______ ______| | | S | |______ ______| | D | |______| P | |______ ______| | ᴎ |______| | |______| T | |______ ______| | I |______| | | K | |______| * | | --- | | A |______| | C | |______| M | |______| N | / \ | O |______| | $ |______| |______| F | |______| / \ |______| | £ |______| |______| R | | / \ | | U |______| |______| L | / Y \ | E |______| |______|| ||______| \_________/
Les cinq doigts de chaque main se positionnement d’un côté et de
l’autre de la touche centrale Y
, sur la rangée du bas. C’est ce
qu’on appelle la position de départ
ou de repos.
La touche du milieu Y
n’est actionnée que par le pouce de la main
gauche qui reviendra immédiatement sur sa touche de repos,
c’est-à-dire le L
.
Une prise sténotypique consiste à appuyer sur plusieurs touches à la fois et produit un accord représentant une unité de son.
- La partie gauche du clavier, actionnée par les doigts de la main
gauche, représente les
sons de initiaux
et est constituée de consonnes seulement ; - Les voyelles (
OEAUI
) sont placées sur la partie droite du clavier, actionnée par les doigts de la main droite ; - Les signes parfois étranges (
£ᴎ$DC
) à l’extrême droite représentent lessons finaux
.
Un exemple pour bien comprendre :
- Affaire s’écrira
A/FE£
- Rapide s’écrira
RA/PID
Une explication pour écrire A/FE£
:
- On appuie avec l’index de la main droite sur
A
- On relâche et on fait revenir son index à sa position de départ, au
dessus de la touche
U
.
Ceci pour la premier accord qui n’aura au final été constitué que
d’une seule touche. Continuons sur le deuxième accord FE£
qui
compose ce mot :
- On appuie de son majeur de la main gauche sur la touche
F
; - Tout en maintenant
F
appuyé, on enfonce du pouce de la main droite la toucheE
- Avec le majeur de la main droite, on enfonce la touche
£
. - Les trois touches sont toutes appuyées comme pour un accord de piano.
- On relâche les touches toutes à la fois
- On fait revenir ses doigts à leurs positions de repos, sur la rangée du bas. Il se trouve que pour cette exemple ils y sont déjà.
Ce n’est pas le cas dans le deuxième exemple, le mot RA/PID
:
- Index gauche sur la touche
R
- Index droit sur
A
- On relâche les deux doigts et on ramène l’index droit à se position
de départ au dessus de
U
. - Le signe
/
indique la fin d’un accord.
Le deuxième accord PID
vous l’aurez compris se joue avec :
- L’annulaire de la main gauche sur
P
- Le majeur de la main droite sur
I
- L’auriculaire droit sur
D
- On relâche l’accord
- On fait revenir tout ce petit monde à sa place, respectivement
M
,£
etC
.
Il est important de veillez respecter ce mouvement de va et vient depuis et vers la position de départ après chaque frappe.
Il s’agit d’une stratégie d’apprentissage, l’objectif étant de créer des réflexes sur le modèle d’un coureur aux 100 mètres : ce sportif doit s’entraîner à réduire son temps de réaction entre le top de départ et sa première impulsion musculaire.
Pour un sténotypiste ce temps de réaction est aussi important et pour ce faire il faut, comme pour un coureur aux 100 mètres, se tenir sur ses starting-blocks, matérialisés par la position de départ, les 10 doigts placés sur la première rangée.
On a composé deux mots, de 7 et 6 lettres respectivement, avec 2 accords pour chacun, c’est-à-dire 2 mouvements. C’est cette économie de frappe qui explique la rapidité qu’acquièrent les sténotypistes professionnels.
Toutes les consonnes sont représentées à la main gauche.
Certaines sont immédiatement représentées, comme pour les sons Seu, Peu, Teu, Neu, Keu, Meu, Feu, Reu, Leu.
Il faut comprendre que les caractères représentés sur le clavier désignent moins la lettre dans son acception alphabétique que le son qu’elle produit.
Ainsi, le son Keu correspondant à la touche K servira aussi bien pour
représenter les mots quiétude, que cabaret ou bien karaté. (KYE/TUD
KA/P*A/RE
KA/RA/TE
)
Les sons non-représentés par leurs équivalents orthographiques sont obtenus par l’adjonction de l’étoile. Ainsi :
- le son Zeu s’obtient par les touches
S*
- le son Beu s’obtient par les touches
P*
- le son Deu s’obtient par les touches
T*
- le son Gueu s’obtient par les touches
K*
- le son Veu s’obtient par les touches
F*
Dernier élément de cette liste, le son Cheu qui s’obtient avec les
touches SK
pressées ensemble.
Pour actionner deux touches se trouvant sur la même colonne, il faut appuyer entre les deux touches, ainsi les deux seront actionnées.
______ ______ ______ ______ ______ | | | | | | | S | P | T | * | N | |__/\__|______|______|______|______| | \/ | | | | | | K | M | F | R | L | |______|______|______|______|______|
L’exception à cette règle du doigté concerne les pouces.
En théorie, les pouces ne vont jamais sur les rangées du haut (les
touches N
pour la main gauche et O
pour la main droite).
Pour réaliser les accords NL
, RN
, OE
et OU
on fait ce qu’on
appelle un croisement :
- Pour réaliser le son
RN
l’index gauche grimpe d’une rangée, se décale vers la droite pour appuyer sur la toucheN
, pendant que le pouce glisse vers la gauche pour appuyer sur la toucheR
. - Pour réaliser le son
OU
l’index droit grimpe d’une rangée, se décale vers la gauche pour appuyer sur la toucheO
. Le pouce glisse vers la droite (intérieur de la main) pour appuyer sur la toucheU
.
Réalisation du son NL
______ ______ ______ ______ ______ | | | | |index | | S | P | T | * | N | |______|______|______|______|______| | | | | |pouce | | K | M | F | R | L | |______|______|______|______|______|
Réalisation du son RN
______ ______ ______ ______ ______ | | | | |index | | S | P | T | * | N | |______|______|______|______|______| | | | |pouce | | | K | M | F | R | L | |______|______|______|______|______|
La touche E
désigne les son É et È (e fermé et ouvert)
correspondant au sons produits par la conjonction “et” et l’auxiliaire
être conjugué à la première personne du singulier au présent de
l’indicatif “est”.
Pour obtenir le son eu
comme dans oeuf
et beurre
il faudra
appuyer sur les deux touches EU
. On ne tapera donc pas LE
pour
l’article défini singulier dans ”le fourneau” mais seulement la
touche L
ce qui donnera L/FOU£/NO
. Les touches LE
pressées
ensemble désigneront l’article pluriel dans ”les biscuits”.
Les autres voyelles prises séparément conservent leur valeurs absolues. Il faut se rappeler, toutefois, que la sténotypie transcrit le son. Ainsi :
- Le son O dans des mots comme eau, haut, pot, saut, s’écrira quelque
soit sa graphie avec la même touche
O
. - le son OE (diphtongue, ouvert et fermé) comme dans noël,
poète… s’obtient par les touches
OE
- le son OI comme dans quoi, poids… s’obtient par les touches
OI
- le son OU comme dans sous, coup… s’obtient par les touches
OU
- le son ON comme dans bonbon, bougeons… s’obtient par les touches
Oᴎ
- le son OIN comme dans soin, point… s’obtient par les touches
OIᴎ
- le son AU (diphtongue) comme dans bahut, ahurissant… s’obtient par
les touches
AU
- le son AÏ comme dans ail, taille, gouvernail… s’obtient par les
touches
AI
- le son AN comme dans argent, enfant… s’obtient par les touches
Aᴎ
- le son EU comme dans peur, neuneu… s’obtient par les touches
EU
- le son ÉA comme dans réalisateur, béatitude… s’obtient par les
touches
EA
- le son ÉI comme dans réveil, émerveille… s’obtient par les touches
EI
- le son EUIL comme dans écureuil, oeil… s’obtient par les touches
EU
- le son I comme dans sténotypie, manie… s’obtient par les touches
I
- le son IN comme dans intégral, pingre… s’obtient par les touches
In
Attention :
- le son ILLE comme dans quille, fille, aiguille, brille, s’obtient par les touches
YI
- la touche
£
(L barré) désigne les consonnes de fin de syllabeLeu
etReu
comme dans parmi et libéralPA£/MI
LI/P*E/RA£
- la touche
$
désigne les consonnes fricatives de fin de syllabe et regroupe les valeurs potentielles suivante : les sons Seu, Zeu, Feu, Veu- le sons finaux INS, INZ, INV, INF comme dans prince,
quinze… s’écrivent d’une seule manière
In$
. (PRIn$
,KIn$
). - le sons finaux OS, OZ, OV, OF comme dans costale, pause, mauve, étoffe
s’écrivent
O$
(KO$/TA£
,PO$
,MO$
,E/TO$
).
- le sons finaux INS, INZ, INV, INF comme dans prince,
quinze… s’écrivent d’une seule manière
- le son final IME comme dans prime s’écrira
InC
et donnera doncPRInC
. l’adjonction duC
final àIn
en change la nature. Il ne désignera plus le sonIn
Représenter une langue par ses sons permet aux sténotypistes professionnels d’atteindre des vitesses de prises dépassant les 230 mots par minute. Cette caractéristique a, toutefois, ses revers quand il s’agit de la traiter informatiquement.
Un homophone désigne en linguistique un mot ayant la même prononciation qu’un ou plusieurs autres mots :
- vos = veau
- eau = aux
- ce = se
- c’est = s’est = sait = ces = ses…
- et = est = ait = aie …
- à faire = affaire
- abreuver = abreuvés = abreuvez
- …
Aux homophones s’ajoutent les caractéristiques de la disposition du clavier français :
- Ville = F*I£
- Vire = F*I£
- Vile = F*I£
- bref = P*RE$
- brève = P*RE$
- braise = P*RE$
- …
Plusieurs mots s’écrivent en utilisant les mêmes accords. Le concepteur de la disposition du clavier, Marc Grandjean, a choisi d’assigner à certaines touches plusieurs valeurs potentielles de même catégorie phonétique afin que la composition de tous les sons soit possible sur les 21 touches. Ainsi :
£
peut désigner les sonsL
ouR
finaux (les liquides)$
peut désigner les sonsS
,Z
,F
ouV
finaux (les fricatives)D
peut désigner les sonsT
,D
,P
ouB
finaux (les occlusives alvéolaires et bilabiales)C
peut désigner les sonsK
ouG
finaux (les occlusives vélaires)
En appliquant une approche purement phonétique pour la construction d’un dictionnaire sténotypique, on est très vite confronté à la réalité suivante :
Sur les quelques 125 700 entrées du dictionnaire, 92 000 mots souffrent d’homophonie. 31 000 entrées du dictionnaire sténotypique renvoient pour chacune à plusieurs entrée du dictionnaire français.
Un exemple parmi beaucoup d’autres :
A-LE halez A-LE hâlés A-LE halés A-LE haler A-LE hâlées A-LE hâlée A-LE halée A-LE hâlé A-LE halé A-LE hâlait A-LE halait A-LE halaient A-LE allez A-LE allés A-LE allers A-LE aller A-LE allées A-LE allée A-LE allé A-LE allait A-LE allais A-LE allaient A-LE allai
23 mots du dictionnaire se transcrivant phonétiquement de la même manière, avec un seul sténogramme. C’est, il faut le reconnaître, le cas le plus extrême.
Résoudre cette problématique s’avère donc un préalable incontournable afin de parvenir à un usage raisonnablement fiable de la sténotypie avec Plover.
Les écoles américaines de sténotypie tendent à introduire une part d’orthographe plus ou moins importante dans leurs méthodes.
Ce procédé amène des inconvénients : ajouts de frappes ; dérives vers des compositions qui n’ont plus aucun trait à la phonétique ; divergences et cloisonnement des écoles et des méthodes… Rien qui ne va vers une standardisation de la transcription sténographique.
Voici donc le parti pris pour la construction du dictionnaire français :
- La méthode phonétique de base est le socle du dictionnaire.
- La distinction entre les homophones se fait par le biais de frappes supplémentaires suivant une convention détaillée dans un chapitre à venir. Ce chapitre sera publié lorsque toutes les contraintes auront été répertoriées, et une stratégie définie.
Comme pour nos claviers d’ordinateur, le clavier du sténotype semble sujet au phénomène de la ”dépendance au sentier”.
La disposition des claviers de nos ordinateurs est un héritage de la disposition des machines à écrire dont la production à grande échelle a commencé à la fin du XIXe siècle.
Au début du XXe siècle, la disposition QWERTY s’impose par sa fiabilité.
La configuration des claviers d’ordinateurs en QWERTY a été copiée sur le modèle des claviers des machines à écrire, elle-même créée pour répondre aux contraintes mécaniques de la première machine à écrire de Sholes. Les touches correspondant aux paires de lettres les plus usitées dans la langue anglaise sont réparties de manière à éloigner le plus possible les marteaux qui lui correspondent, ce qui limite les risques de blocage des tiges. En raison des usages établis, le choix a été fait de dupliquer le clavier de la machine à écrire dans l’informatique. Source: fr.wikipedia.org/wiki/QWERTY
Bien que des dispositions plus ergonomiques aient été mises au point, DVORAK aux État-Unis et BEPO en France, la disposition QWERTY et sa déclinaison française AZERTY sont restées endémiques des bureaux.
En quoi la disposition Grandjean serait-elle concernée par la dépendance au sentier ?
La disposition Grandjean est restée inchangée depuis sa mise au point en 1923. À l’époque, et comme pour les machines à écrire, les impératifs mécaniques ont grandement conditionné la disposition du clavier et, fatalement, la méthode sténotypique qui en a découlé.
| | traduction : | L A |-------> La | T * I $ |-------> dis | P O |-------> po |S * I C|-------> sition | K *R A ᴎ |-------> grand | Y A ᴎ |-------> jean | K M F R L E U £ $ C|-------> (*) | E |-------> est | R E $ |-------> res | T E |-------> tée | I ᴎ |-------> in |SK A ᴎ |-------> chan | Y E |-------> gée | T * |-------> de | P UI |-------> puis |S A |-------> sa | M I $ |-------> mise | O |-------> au | P O I ᴎ |-------> point | A ᴎ |-------> en | M I£ |-------> mille | N E U $ |-------> neuf |S A ᴎ |-------> cents | F* I ᴎ D |-------> vingt | T R O I |-------> trois | P * C|-------> . | | Figure représentant le placement physique des lettres sur le ruban en papier d'une machine mécanique et la traduction correspondante de chaque accord (ou frappe). [17 mots, 102 caractères en 25 frappes] (*) Un "souligné" (convention sténotypique pour indiquer les noms propres et mots spéciaux)
La réminiscence mécanique la plus patente dans la sténotypie moderne est l’ordre “dur” des touches.
Ainsi le mot “psaume” devra s’écrire en deux frappes P/SOnC
car si
l’on observe la disposition du clavier, la touche S
est placé devant
le P
.
Jouer SPOnC
donnerait le son SPOME
dans la théorie établie et
pourrait correspondre à “se paume”, conjugaison de la forme
pronominale du verbe “paumer” à la 3e personne du singulier.
Cette caractéristique a été remise en question dans la vélotypie, un autre procédé de saisie rapide orthographique qui n’atteint certes pas les performances de la sténotypie en termes de vitesse mais qui la challenge en termes de précision et d’intégration technique[1].
Cependant, il n’est pas dit qu’une une remise en question des caractéristiques de la méthode héritées de contingences mécaniques donne lieu à une amélioration indiscutable de la sténotypie telle qu’elle est pratiquée et enseignée aujourd’hui.
Le lecteur humain peut déduire la correspondance correcte des sténogrammes, souvent par un mécanisme inconscient de mise en contexte.
Cette opération mentale, bien plus complexe qu’il n’y paraît, n’est pas implémentée dans Plover et l’est d’une manière dont l’efficacité est toute relative dans les logiciels propriétaires et payants de sténotypie assistée par ordinateur.
Le champ d’études le plus en lien avec la résolution de ce type de problématiques est le Traitement automatique du langage naturel (TALN).
___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ _____ |A |Z |E |R |T |Y |U |I |O |P |^ |$ |Enter| |___|___|___|___|___|___|___|___|___|___|___|___| | |Q |S |D |F |G |H |J |K |L |M |Ù |* | ⏎ | _|___|___|___|___|___|___|___|___|___|___|___|___|____| |W |X |C |V |B |N |, |; |: |! |⇧ | ___|___|___|___|___|___|___|___|___|___|___|__________|
___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ _____ |S |P |T |* |N | |O |A |I |ᴎ |D | |Enter| |__a|__z|__e|__r|__t|___|__u|__i|__o|__p|__^|___| | |K |M |F |R |L |Y |E |U |£ |$ |C | | ⏎ | _|__q|__s|__d|__f|__g|__h|__j|__k|__l|__m|__ù|___|____| | | | |L |Y |Y |E | | | |⇧ | ___|___|___|___|__v|__b|__n|__,|___|___|___|__________|
___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ _____ |S |T |P |H |* |* |F |P |L |T |D | |Enter| |__a|__z|__e|__r|__t|__y|__u|__i|__o|__p|__^|___| | |S |K |W |R |* |* |R |B |G |S |Z | | ⏎ | _|__q|__s|__d|__f|__g|__h|__j|__k|__l|__m|__ù|___|____| | | |A |O | |E |U | | | |⇧ | ___|___|___|__c|__v|___|__n|__,|___|___|___|__________|
[1] Les performances vélotypiques en termes de vitesse avoisinent les 150 mots/minute, loin derrière la sténotypie à 210 mots /minute. Toutefois, la vélotypie a mieux réussi son accès au sous-titrage des programmes audiovisuels en direct.